Miami Vice et le rock - Billet
Retour à "Articles"
Miami Vice et le rock sont aujourd’hui indissociables. Au tout début de la série les producteurs ont eu du mal à obtenir les accords des maisons de disques pour que leurs protégés fassent partie de la bande originale du feuilleton. Cependant, au bout de quelques épisodes, le discours est différent car Miami Vice devient un tremplin positif pour bons nombres de vedettes du rock’n’roll.
En effet, le passage d’une de ses chansons est vite devenu un rite obligatoire au fur et à mesure du succès grandissant de la série. Les premiers à s’y coller sont les Rolling Stones eux-mêmes avec leur tube intemporel et interplanétaire «Miss You» au tout début du tout premier épisode. Egalement dans ce premier double épisode, reste en mémoire de tous les fans la scène où Crockett et Tubbs sont en Ferrari de nuit sur fond de «In the Air Tonight» de Phil Collins qui jouera aussi dans un épisode (Phil the Shill, saison 2) et placera quatre autres chansons au fur et à mesure des épisodes («I Don’t Care Anymore», «Take Me Home», «Life Is A Rat Race» et «Long, Long Way To Go»). Un placement sûr pour lui.
Qui ne se souvient pas aussi de la fantastique scène avec «In the Night» de Russ Ballard. Beaucoup de scènes comme celle-ci sont restées mémorables grâce à la chanson qui la représentait et inversement beaucoup de chansons sont célèbres aujourd’hui parce qu’elles sont passées dans Miami Vice. C’est un fait. Beaucoup d’artistes disent merci à la série.
Outre les Stones et Russ Ballard, on retrouve au fil des saisons et des épisodes Pat Benatar, ZZ Top, Bon Jovi, Aerosmith, Eric Clapton, Dire Straits et son fabuleux «Brothers in Arms» dans une scène mythique, Bob Seger et son «Miami» le bien nommé, Lynyrd Skynyrd avec l'odorant «That Smell», Ted Nugent et son fabuleux «Little Miss Dangerous», Glenn Frey des Eagles joue dans un épisode («Smuggler’s Blues») mais place aussi «You Belong to the City» dans un épisode culte où Crockett va à New York. Huey Lewis and the News alors en plein boum participe aussi à la B.O. de la série, Peter Gabriel, Steppenwolf, Steve Jones et son «Mercy», Tina Turner, The Damned, The Doors, U2, Jackson Browne, James Brown, Laura Branigan, David Bowie et Rod Stewart. Je ne peux pas les citer tous mais j’en passe et des meilleurs (s’il en est). Le passage dans Miami Vice devenait un must, une obligation pendant la sortie du nouveau disque de l’artiste ou pour relancer sa carrière. Don Johnson lui-même à la sortie de son album «Heartbeat» a pu placé «Heartbeat» et «Streetwise». Pub garantie. Philip Michael Thomas y a chanté l’excellent «Living the Book of my Life» sorti à la même époque que “Heartbeat” avec cependant beaucoup moins de succès. Y aurait-il eu frictions et rivalité entre les deux acteurs chanteurs ? En tout cas sur les deux plans, Don Johnson a gagné la bataille. Mais ceci est une autre histoire.
Les producteurs de la série réservaient plus de 10 000 dollars par épisode pour l’achat des droits d’auteurs des tubes de l’époque. Pouvoir placer une de ses chansons est vite devenu un honneur et un privilège. Voire une obligation et un must. Bien sur, il ne faut pas oublier le fantastique exercice musical de Jan Hammer et Tim Truman, qui a su traverser le temps mais la présence de chansons a permis à Miami Vice de faire passer à la postérité certaines scènes d’anthologies. A part celles déjà énumérées plus haut, il y a la lumineuse scène où l’on entend Red 7 et son «Heartbeat» avec en toile de fond Crockett et son bateau au soleil couchant.
Cette association rock et images était à l’époque, un phénomène totalement nouveau. Encore un domaine où Miami Vice a innové. Miami Vice était un feuilleton qui créait de nouvelles choses dans bien des domaines : manière de filmer, histoires d’un nouveau genre, plus réalistes, un style complètement réinventé et une esthétique nouvelle, de longues scènes d’actions rythmées par la musique omniprésente et tellement importante. La musique n’est plus au second plan mais totalement dans l’histoire. Aujourd’hui encore la série est un modèle du genre pour toutes ces raisons mais aussi par ce nouveau concept d’intégration de longues scènes musicales.
Reprenez donc vos DVD des cinq saisons et regardez toutes ces longues scènes de poursuites ou autres sublimées par la musique.
by Zitek (publié initialement sur le site Rock'n'Reviews)
Fatal error: Uncaught TypeError: count(): Argument #1 ($value) must be of type Countable|array, null given in /home/deuxflic/www/DFAM/views/modules/rightContents/articleRelatedContents.php:5 Stack trace: #0 /home/deuxflic/www/DFAM/views/pages/article/articleItem.php(145): include() #1 /home/deuxflic/www/DFAM/views/master/mainSite.php(51): include('/home/deuxflic/...') #2 /home/deuxflic/www/DFAM/views/master/index.php(15): include('/home/deuxflic/...') #3 {main} thrown in /home/deuxflic/www/DFAM/views/modules/rightContents/articleRelatedContents.php on line 5
Combien font trois + sept ?